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la chair & le caillou
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la chair & le caillou
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17 septembre 2006

en vue, le dénouement


Il semblerait qu’au 15 septembre, tous les plus gros portefeuilles aient été servis, pour que vienne enfin notre tour dans la queue.  Car, à six semaines du début des hostilités et après deux semaines de recherche immobilière harassante, à temps quasi-plein, après les enthousiasmes et les négociations − ou pas intérieures, les projections, les espoirs, les attentes à vous déranger la nuit


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, après les retombées en dépressions − tout à reprendre, au corps à corps avec la ville − est enfin venu le cessez-le-feu, le dénouement – le comble : trois réponses positives dans la même journée à notre candidature.

 
Tant que rien n’est couché, en droit, sur le papier − tant, surtout, qu’on n’a pas dans sa main la clef de sa maison, on garde, en-dedans, quelque chose de crispé ; on souffle, mais bientôt l’agenda connaît les soubresauts du déménagement à opérer − de comment mouvoir avec soi toute sa masse/matérielle carapace.


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Et puis, songeries, ou pas inquiètes, d’avant départ : j’ai eu le choix, in extremis, de continuer non loin ma vie, à quelques rues, en montant un étage, dans un volume parent d’autres que j’ai connus.

 Qu’après presque trois ans je m’apprête à quitter un rez-de-chaussée pour un sixième sans ascenseur (syndrôme du gardien de phare ?), l’au bord du fleuve, 4e vertèbre de la Ville Capitale, pour un angle mort de la régie autonome des transports, sur la côte ouest de la butte, par en-bas, vers où demeurent Yves Bonnefoy j’imagine en poète, et j’imagine les Huillet-Straub en vérité, et, dernièrement, François Truffaut 1932-1984, il doit falloir le mettre au compte de l’immédiate séduction des lieux, de l’engouement de ma colocatrice, et d’une inextinguible Abenteueurlustigkeit − ou joyeux désir d’aventure : l’aller voir si j’y suis, l’altération du collectionneur de territoires.

 

Enfin je touche du bois je m’en vais, je crois savoir où, quand aussi, à peu près, sans trop tarder.

 
…………………………………………………………………........

En témoignage de ma reconnaissance, comme un fils à Samantdi, et comme un autre à Anne, LVN, Fauvette, Chondre, un certain François Granger, et tout

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Commentaires
J
Moi aussi, je déteste, j'espère qu'on ne m'y reprendra pas de sitôt.<br /> C'est bien, le phare, et je ne croyais pas si bien dire : j'ai vue sur la lanterne de la Tour Eiffel qui balaye dans la nuit par une fenêtre sur ciel au sud-ouest qui, les vilains jours, se mange vent et pluie comme je ne l'ai jamais vu ailleurs que sur les "côtes de la Manche".<br /> (Seulement, et c'est un peu impatientant, ma connexion haut débit tend à se faire transférer, quoique je me sois fait hautement débité à cet effet...)
A
Je plussoie sur LVN (bien qu'en retard).<br /> <br /> Diable, je déteste les déménagements. Je crois que je suis chat, résolument.<br /> <br /> Alors, c'est bien, le phare ?
L
Un gardien de phare qui écairerait Truffaut, Yves Bonnefoy ou les Straub-Huillet, quand même ce serait pas mal !<br /> :-)
S
Mon garçon, je suis bien contente.<br /> <br /> Tu porteras de ma part un pot de confiture au grand Yves Bonnefoy, peut-être que celui-là, le loup jaune de l'Aéropostale ne l'empoissera pas.
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