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la chair & le caillou
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27 mars 2006

Indépendance


« Sur le trottoir opposé, une femme promenait son chien, un animal ridiculement dodu, mais sympathique, car il faisait preuve d’indépendance. »

 

Antoine Volodine, Des anges mineurs (1999)

 

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Commentaires
A
Merci pour le lien ! J'y cours j'y clique !
J
Non, je ne pourrais pas : c'est l'auteur lui-même qui promeut ce terme, dans un jeu, certainement, avec la critique. Ce que j'en pense : ça dit quelque chose du léger fantastique de fin du monde qui caractériserait l'esthétique de Volodine - et de son ironie... Tout juste pourrais-je te renvoyer à son livre intitulé "Le post-exotisme en dix leçons, leçon onze" (Gallimard, 1998), que je n'ai pas lu.
V
"Post-exotique", quelle drôle d'appelation. Tu pourrais me la définir ?
J
Ce sont les premières pages de lui que je lis pour ma part, et d'après les informations dont je dispose il s'agit d'un écrivain "post-exotique" (eh eh, c'est lui qui le dit et crée sa réception)non dénué d'humour et, peut-être, de la mélancolie légère de qui médite le dévoiement du rêve. Pour plus d'informations, pas mal de choses apparemment sur cette page : http://perso.wanadoo.fr/mondalire/volovine.htm<br /> Vite vite jette-toi!
A
Ouh la !! Je ne connais pas Antoine Volodine mais cette phrase me donne envie de me jeter dessus (enfin dans ses pages, pas sur lui, bien sûr).
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